Le ministre des Finances, Abdelkrim Boulezrad, a défendu hier au Parlement la modification de l’article 48 de la loi monétaire et bancaire, qui permet au Trésor public d’obtenir des avances plus élevées auprès de la Banque d’Algérie que ce qui était pratiqué auparavant.
Lors de sa présentation du projet de loi de finances 2026 devant la commission spécialisée de l’Assemblée nationale, le ministre a rappelé que la demande d’avances pour couvrir les besoins du Trésor, à hauteur de 10 % des recettes fiscales de l’année précédente, est une pratique en vigueur depuis l’instauration de la pluralité politique et économique en Algérie.
La modification, prévue à l’article 150 du projet de loi, a suscité des débats au Parlement et parmi les acteurs économiques, notamment en raison des inquiétudes liées à une augmentation incontrôlée de la dette publique.
Le ministre a également évoqué les autres dispositions importantes du projet, notamment : la prolongation des exemptions exceptionnelles pour l’importation de moutons à l’occasion de l’Aïd al-Adha ; l’exonération de certaines importations du paiement des droits de douane.
Il a souligné l’importance de la disposition relative à la régularisation fiscale prévue à l’article 89 du projet, qui incite les entreprises et commerçants à régler leurs arriérés fiscaux contre un paiement équivalent à 8 % du montant dû. Cette mesure vise à encourager la régularisation des situations fiscales afin de garantir une gestion financière plus ordonnée et efficace.
Enfin, le ministre a présenté un aperçu des principaux indicateurs économiques de l’Algérie. Selon les prévisions du gouvernement, l’économie nationale devrait croître de 4,1 % en 2026, puis atteindre 4,4 % en 2027 et 4,5 % en 2028.
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